La valse de Tristan
(Section Nocturne)
J’ai étreint les ballets enchantés
De mille et une vies réinventées.
Dans l’ironie d’un fol espoir,
Allumé par l’envie de croire
Que ton regard me confirmait
L’histoire que me soufflait le vent :
Tu m’aimais.
J’ai étreint les ballets enchantés
Et je me laissais entraîner
Dans une valse frénétique,
Où mon âme triste s’applique
A garder le tempo de ton sourire.
Poésie amoureuse.
Poésie peureuse,
Où l’on regrette chaque ligne,
Mais on n’effacera pas un signe.
Le cœur a ses raisons...
Il a même toujours raison.