Eternité provisoire
J’évolue au revers du jour
Déboussolé, sali, écœuré.
Le temps m’écoule à rebours...
Je n’ai pas de larmes à pleurer,
Mon cœur étranglé est trop lourd
Pour rythmer ces tristes journées.
Ton absence remplie les heures
Mes pensées torturées se nouent
Autour d’un passé sans lueur
Où rien n’existait entre nous,
Ces années que j’ai en horreur
Quand il n’y avait pas de Nous.
Quand tu es absente j’ai froid à mon présent !
Je suis abandonné à moi-même
Et à ton souvenir
Tes lèvres m’échappent
Je perds pied
Et je dérive de minute en minute
Le tunnel s’ouvre à peine
La lumière est au fond
Mais je respire si faiblement
...
Relever la tête
Et t’aimer comme tu m’aimes
Pour arriver là-bas
Ce matin fou de joie
Où je retrouverai tes bras
Demain...