La porte noire
Et si je devais mourir
demain ?
Qu’est-ce qu’il te resterait ?
Peut-être rien, pourtant j’ai tout pour toi.
J’ai pour le moins ma vie,
Ajoutes-y tout ce que tu pourras
Mes espérances et tes peines...
Je m’accroche à ton regard
Tout le temps, trop souvent,
Sans effort, involontairement,
C’est un réflexe de survie.
Tout ceci est faux.
Utile à rien,
Indispensable à personne,
Je ne manquerai que le jour du deuil.
Qui se souviendra m’avoir aimé ?