Monomaniaque
Je fonce vers toi à la vitesse de la lumière.
En rêve.
En réalité,
J’avance à la vitesse d’un soleil neurasthénique.
Je fonce vers toi,
Et je n’ai qu’une pensée :
T’embrasser.
Il faut que je t’embrasse
Pour apprendre à vivre
Il faut que l’on s’embrasse
Pour rendre réel un avenir
Il faut que je t’embrasse
Je fonce vers toi.
Surtout,
Je ne pense qu’à toi.
24 août 1998
Il est trois heures
Et je ne suis pas au rendez-vous.
La faute à ces foutues étoiles filantes
Qui se moquent bien de mes v½ux.
Je n’étais pas là,
J’espère que tu seras là,
Un peu plus tard,
Juste pour te voir…
Il reste encore trois heures.