Dédicace d’un père
Petit à petit,
Je deviens trop grand.
Faible en réalité !
Bah, je serai adulte finalement,
Un jour ou l’autre,
Aux environs de jamais.
Petit,
Fais bien attention à moi.
Je ne serai pas toujours
Capable de te dire combien je t’aime.
Le serais-je même un jour ?
J’essaierai au moins d’être moi-même.
Ouvre grand ton c½ur !
J’y laisserai ma trace :
Des regards cachés,
Des éclats de voix,
Des tristesses oubliées,
Des fiertés modestes,
Des triomphes silencieux.
N’essaie pas de tout comprendre,
Ouvre grand ton c½ur !
Etanche ta soif d’humanité
Et rêve plus loin que j’ai su rêver.
On se retrouvera…
Tu me retrouveras, forcément.